« La Grave » : un Hôpital « primitif » peu connu

Publié le 13/09/2004 à 11h04 (mis à jour le 09/07/2021 à 14h03)


Les soins charitables au Moyen-âge : un toit, des couvertures et à manger

  • En 1197 « l’Hôpital de La Grave » est mentionné pour la première fois dans une charte de Raymond IV. Il est érigé en aval de l’Hôpital Sainte-Marie de la Daurade à quelques centaines de mètres sur les graviers de la Garonne, dans le quartier San Subra (Saint-Cyprien). Il ne reste rien de ce premier Hôpital aujourd’hui.
    Nul ne sait quelles étaient ses prérogatives ; sans doute servait-il de refuge aux pauvres, malades, vieillards toulousains ou de lieu de détention pour les prisonniers de guerre. Cet Hôpital tire son nom du lieu où il a été bâti : la grève qui longe la Garonne au niveau du port de pêche voisin.
    Lorsque l’Hôpital de La Grave apparaît dans les documents, l’Hôpital Sainte-Marie de la Daurade fonctionnait déjà depuis plusieurs années.